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Dans ce recueil de nouvelles, Hugo Dray revisite les grands thèmes de la science-fiction : le voyage temporel, la rencontre du troisième type dans la lignée de Philip K Dick, Ray Bradbury, George Orwell. L’auteur les adapte à notre société moderne : une princesse rêve de devenir youtubeuse, un voyageur du futur est propulsé le 11 septembre 2001, une jeune femme perd son statut social à cause de son faux pass. L’auteur parvient à créer dans chaque histoire une atmosphère différente avec ses propres enjeux avec des personnages charismatiques. Tour à tour romanesque, humoristique (une réunion hilarante des dieux qui doivent se prononcer sur la survie des hommes), fantastique (un fameux grimoire permet de changer de corps), dystopique (un dictateur face à un Bonaparte résistant), Hugo Dray peint de beaux portraits d’hommes et de femmes à un moment où leur vie bascule. Bienvenue dans la 4è dimension !

Pas très amateur de SF, je n’ai lu que le première de vos nouvelles. Belle imagination et scénario aussi intéressant que fouillé et cohérent. Cependant – et dans un format court, on est en principe moins excusable que dans un format long – répétitions rapprochées et recours un peu trop systématique aux verbes pauvres m’ont un peu chiffonné. Mais je ne doute pas qu’avec un petit coup de polish, votre recueil satisferait un lectorat plus exigeant.

L’écriture est délicate, c’est agréable à lire. Beaucoup d’idées originales. J’ai hâte de poursuivre.

Non seulement vous nous emmenez dans des mondes tout à fait daliesques, où vous nous perdez avec un plaisir (partagé) non déguisé, mais en plus il y a une variété de thèmes, d’évasions, d’ambiances, de cultures, et puis il y a cette manière d’insinuer, de donner des petits indices qui nourrissent l’intrigue, le tout dit dans une langue parfaite. Bravo, bel ouvrage ( Et vous confirmez aussi que la contrainte, contrairement à ce que l’on pourrait croire, génère la créativité).

Ben dis donc elles ne sont pas toutes dépaysantes vos nouvelles. Ah ce fameux virus, il nous aura bien poser des problèmes ! Certains journaux et certains journalistes comme d’habitude surfent sur le sensationnel et annoncent que des mauvaises nouvelles. En même temps, j’ai lu quelque part au travers d’une ou plusieurs études que pour certains d’entre nous, nous sommes plus attirés par les mauvaises nouvelles qie par les bonnes. Sans déconner, on est un certain nombre à être parfois bizarres, ma parole ! Elles ne sont pas joyeuses vos scènes, à chaque fois vous nous emmenez dans des endroits sombres et flippants, mais moi j’aime bien car je suis attirée par tout ce qui fait peur, du style des films d’horreurs. Puis vos scènes se terminent par des événements que je n’aurais pas deviner et j’aime bien être prise par surprise donc c’est cool.

Surprenant, trés prenant, superbe, étonnant, à lire.

Evidemment, je ne suis pas venu par hasard ! Et je retrouve votre manière assez fantastique de raconter. Il y a toujours une idée originale que vous exploitez avec finesse. Je répète, bravo, bel ouvrage et merci pour les voyages !

J’ai beaucoup aimé ces courtes nouvelles. Le style est agréable, fluide, mais aussi il sait se métamorphoser, en fonction de l’environnement de chaque nouvelle. J’ai particulièrement apprécié le vocabulaire des malfrats. L’auteur a beaucoup d’imagination, je vais me plonger avec plaisir dans ses autres livres. Merci.

Comment ne pas répéter ce que je vous ai déjà dit dans de précedents commentaires ! C’est tellement imaginatif, varié, vous traitez de sujets inattendus et en quelques lignes, en quelques pages, vous emmenez votre lecteur ailleurs. C’est d’un dépaysement salvateur. Merci !

Bonsoir, en ces temps apocalyptiques, savoir créer avant de disparaitre tous … A tous les auteurs, comme vous et moi, bonne nuit.

Une belle écriture. Un style riche, fluide et de la facilité dans les dialogues. Des fictions qui posent de nombreuses questions. Bravo.

En 2020, Hugo Dray se lance dans le projet Bradbury sur les conseils du grand auteur de science-fiction Ray Bradbury : écrire une nouvelle par semaine pendant un an, soit 52 nouvelles. Hugo Dray les publie en 4 volumes dont voici le dernier que je découvre en premier. Je trouve ce pari fou totalement réussi et salue cet exploit assez atypique.
Amatrice de science-fiction, j’ai retrouvé dans ce recueil toutes les influences que j’aimais : Barjavel, Philip K Dick, Stephen King, Bradbury bien sûr avec plus récemment Damasio.
Les nouvelles m’ont rappelé la série  »La Quatrième Dimension » (The Twilight Zone) des années 60 et celle d »’Alfred Hitchcock présente ». Hugo Dray aborde différents sujets : la fin du monde, la vie extra-terrestre, le voyage dans le temps dans une écriture nerveuse, addictive, tranchante qui va très bien avec toutes ces tranches de vie qui basculent en un instant.
Je vais m’empresser de découvrir les 3 autres tomes car si vous accrochez à cet univers c’est un réel plaisir de lecture qui s’avère souvent être un cauchemar pour les personnages.