Je suis aujourd’hui tout aussi affolé que le lapin d’Alice ! Sans l’avoir vu venir, je me suis retrouvé entraîné dans une réaction en chaîne qui a vu s’accumuler un sacré retard dans mes travaux.
Mais, quelle importance ? me direz-vous. Je n’ai pas de train à rattraper. Et honnêtement, je dois bien vous avouer que j’ai un peu laissé faire les choses.
Fugues Quantiques ou le désert de Gobi
Il y a un mois maintenant, je faisais paraître mon premier recueil, issu du Projet Bradbury, en version numérique et en version brochée. Non seulement j’étais fier d’avoir réussi à aller jusque là, mais j’étais vraiment impatient de proposer ces nouvelles. Si certains de mes proches ont joué le jeu dans les premiers jours, je dois reconnaître que je me suis pris une bonne veste depuis. La douche fut plutôt glacée.
Je sais pertinemment que les nouvelles (et d’un auteur inconnu de surcroit) ne se vendent pas. Mais à ce point-là, je ne pensais pas… Une trentaine d’exemplaires vendus entre le 20 et le 27 mars. Après, zéro ! Le tableau de bord étant aussi vide que le désert de Gobi.
Bon, je ne vais pas dire non plus que je suis méga surpris. Je m’y attendais, mais j’imaginais tout de même quelques curieux pour oser franchir le pas… Que nenni ! Quetchi !
Premiers retours des appels à textes
À cela se sont ajoutées les premières réponses, toutes négatives, à mes soumissions de textes. Malgré parfois le retour fort sympathique de certains organisateurs, aucune de mes nouvelles n’a réussi à s’imposer.
Je n’ai pas été non plus un foudre de guerre dans mes envois mais j’y ai passé un certain temps tout de même. J’ai dû, de mémoire, envoyer une quinzaine de textes dont quelques uns totalement nouveaux ( « Un ange passe » notamment ).
Alors que je prépare mon second recueil, « Les destins incertains » qui aurait dû paraître le 15 avril si j’avais fait les choses comme prévu, j’ai décidé de prendre un peu de recul.
« Pour deux lièvres que vous poursuivrez, vous n’en attraperez pas un seul »
Au lieu de me précipiter vers un… je ne sais quoi d’ailleurs, j’ai pris la décision de prendre le temps de faire ce que j’avais à faire. C’est-à-dire une multitude de films à monter qui stagnent depuis des mois sur la table de montage, des sites internet qui ne demandent qu’à être terminés et accessoirement une maison et un jardin à entretenir !
Car comme je l’ai déjà évoqué, le projet bradbury a été particulièrement chronophage et pour être sûr d’en voir la ligne d’arrivée, j’ai dû sacrifier quelques projets en cours.
Aujourd’hui, si je souhaite revenir à l’écriture de façon sereine, il me faut impérativement combler mes divers retards. Non seulement je n’ai pas écrit une ligne depuis un mois, mais je me sens particulièrement fébrile à l’idée de m’y remettre. Et plus je laisserai le temps filer entre les doigts, plus ce sera difficile, j’en suis convaincu.
Afin de juguler ces multiples retards, j’ai d’abord tenté de mener tout de front pour finalement ne constater que l’étendue de la tâche, car j’avais beau me démener, je n’avançais pas d’un iota. Je me suis donc résolu à faire les choses une par une. Et c’est bien plus efficace !
Ne reste plus qu’à continuer ces différents travaux, à les terminer pour enfin revenir à l’essentiel.
A bientôt pour la suite !