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Le Projet Bradbury m’aura permis, et c’était tout l’enjeu, d’apprendre le métier d’écrivain. Ayant réussi à terminer ce challenge si particulier : « écrire 52 nouvelles en 52 semaines », me voilà désormais à la croisée des chemins et face à une question très simple : Que vais-je donc faire par la suite ?

Il y a un an, quasiment jour pour jour, le 12 janvier 2020, je lançais le top départ de mon marathon littéraire de l’année en publiant « Temps-mort » la première nouvelle du Projet Bradbury.

52 nouvelles plus tard, me voilà donc arriver au terme de ce challenge personnel, qui aura été une sacrée aventure, mais je me retrouve aujourd’hui dans une situation un peu curieuse. Autant je redoutais, au départ, l’ascension de cette montagne d’écriture, autant je suis un peu déboussolé désormais de ne plus avoir à rendre ma copie hebdomadaire !

52 semaines, c’est amplement suffisant pour prendre de nouvelles habitudes et j’ai donc l’impression que je pourrais continuer à produire ma nouvelle de la semaine sans grande difficulté. Sauf qu’une fois franchie la ligne d’arrivée, il faut savoir profiter de l’effort accompli et se reposer un peu.

J’ai donc pris quelques jours pour réfléchir un peu à la question et sur ce qu’il convenait de faire par la suite.

En ce qui concerne le devenir du Projet Bradbury

En premier lieu, j’ai entrepris un gros travail de relecture et de correction de l’ensemble des nouvelles (les coquilles ne manquent pas !) en vue d’en éditer un ou plusieurs recueils, courant de l’année. Je profiterai pour cela du concours de quelques-uns de mes proches. Toutefois, si vous lisez ces lignes et que l’aventure vous intéresse, n’hésitez pas à me faire signe. Vous aurez ainsi ma reconnaissance éternelle !

Je ne doute pas de la nécessité de prendre le temps d’assurer cette phase importante de l’édition et je ne suis donc pas en mesure actuellement de donner la moindre date de publication de ce ou ces recueils, mais vous serez informé au plus tôt.

Dans l’immédiat, je vais rédiger le compte-rendu complet de cette aventure et partager ainsi mon expérience. En fonction de la longueur, j’aviserai si je ne rédige qu’un article ou plusieurs.

Pour la suite, quelques pistes…

Lorsque j’ai démarré le Projet, j’ai mis en place rapidement ce site et je n’ai pas eu le temps d’en faire plus. Je vais donc m’atteler à l’optimiser et à le rendre plus clair. J’en profiterai également pour mettre en place une Newsletter mensuelle, qui relatera l’avancée des différents travaux que j’aurai entrepris.

En ce qui concerne la communication à proprement parler, je me tâte à créer une chaine You tube. Je dois reconnaître que je n’y suis pas à mon aise, mais il paraît que c’est un excellent support pour promouvoir ses productions. Je me laisse donc le temps de la réflexion à ce sujet.

Bien entendu, je vais continuer à écrire et même si j’ai été longtemps réticent à écrire des nouvelles, j’y ai pris goût et j’aimerais beaucoup en écrire d’autres. Pour cela, je vais jeter un œil du côté des appels à textes et des concours littéraires. Un thème imposé, un nombre de signes à ne pas dépasser, une date de soumission. Aujourd’hui, j’en suis beaucoup moins effrayé qu’hier. Et cela me permettrait de ne pas trop me rouiller d’autant que je ne fais que commencer.

… et quelques projets.

Pour commencer, je vais m’atteler au montage du court métrage que j’ai adapté de l’une de mes nouvelles du Bradbury « Concerto pour des ratés » et que j’ai réalisé l’été dernier. J’en ferais très prochainement l’objet d’un article détaillé et je souhaite que le film soit terminé d’ici l’été.

Par ailleurs, il va bien falloir que je me jette dans l’aventure du roman et j’ai donc entamé la réflexion à ce sujet. Il s’agira de l’adaptation de l’une des nouvelles écrites lors du Projet, mais pour le moment, motus ! J’en reparlerai quand je serai lancé.

Pour l’heure, je vais m’atteler à transformer tout cela en action et j’en profite, car il me semble avoir été négligent à ce sujet, pour vous souhaiter une excellente année 2021 ( Que l’on souhaite tous moins pourrie que la précedente ! )

Couverture : d’après une photo libre de droits de Jan Kahánek