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Si j’ai décidé de partager mes expériences d’écriture(s) sur ce site, c’est pour pouvoir observer différents processus. Le premier, évidemment, concerne l’écriture en elle-même, le second, tous les aspects de la publication et le dernier, tout ce qui relève de la communication ou comment faire en sorte que ses histoires ne restent pas dans un placard.

ECRIRE

Quand j’ai pris cette décision de consacrer une partie de mon temps libre à écrire, je suis parti en exploration. J’ai lu quantité d’ouvrages sur le sujet et j’ai parcouru bien des blogs d’auteur, des sites d’aide à l’écriture. Je me suis perdu dans tout un tas de conseils aussi utiles que loufoques et j’ai découvert un monde que je ne connaissais vraiment pas. Dans mes vies antérieures, j’ai étudié le cinéma, la musique, le théâtre mais je n’ai jamais accordé beaucoup d’attention à l’écriture en elle-même et au monde des auteurs. Bien entendu, comme la plupart des aspirants écrivains, j’écris depuis longtemps ( poèmes, théâtre,scénarios, chansons, nouvelles, romans, essais ) mais tout cela est resté dans les cartons ( à l’exception des chansons et des scénarios ) car je n’ai jamais su quoi en faire. Avant l’avènement de l’autoédition, et pour mettre battu des années durant avec les boites de productions cinématographiques, je n’avais jamais songé à aborder une maison d’éditions ou même ne serait-ce qu’à’envoyer une nouvelle à un concours. Aujourd’hui, les choses ont évolué.

J’ai été souvent intimidé par certains auteurs et cela m’a poussé à tenter de découvrir leurs secrets. Pour certains, je cherche encore. Alors quand je suis tombé, totalement par hasard sur « Ecriture, mémoires d’un métier » de Stephen King, je fus immédiatement conquis. Si je ne devais conseillé qu’un seul ouvrage sur le processus d’écriture, ce serait celui-ci. Il est court mais dense et décrit, pour moi, parfaitement l’essentiel. En premier lieu, l’écriture se doit d’être exercer quotidiennement, tout comme le sport et la musique. Difficile de parvenir à une bonne maîtrise de son art sans fournir un minimum de travail. Depuis quelques années, j’ai augmenté mon temps consacré à l’écriture et si aujourd’hui ce n’est pas encore quotidien, je m’en rapproche de jour en jour.

Alors pour sauter le pas et entrer de plein pied dans ce processus, j’ai pris la décision de relever un défi particulier dont je parlerai plus longuement dans un prochain article : Le projet Bradbury, qui consiste à écrire 52 nouvelles en un an, soit une par semaine. Après avoir passé de longues heures à lire sur les mille et une façons d’écrire, je me suis laissé entraîné par cette idée folle de rédiger une nouvelle par semaine. Non seulement, elle oblige à une écriture quotidienne mais elle impose une certaine endurance. Ce projet est un véritable marathon.

PUBLIER

Ecrire, c’est bien mais publier ce que l’on écrit, c’est mieux. Comme je l’ai signalé plus haut, j’ai passé des années à écrire des récits qui sont quasiment tous restés à la cave. Alors en parallèle de ma volonté d’écrire de façon plus rigoureuse, j’ai décidé de publier mes textes. Là encore, j’ai exploré à la toile pour voir ce qui s’y pratiquait.

Il existe donc plusieurs options et je les testerai durant le projet. Ce que je sais par contre, c’est que les nouvelles seront accessibles gratuitement. L’idée est d’écrire, pas de se faire de l’argent. Une plate forme comme smashwords pourrait me convenir dans ce sens car elle permet de laisser le lecteur de choisir son prix d’achat et surtout de les acquérir gratuitement.

COMMUNIQUER

Alors là, je dois dire que c’est pas mon fort. Autant j’ai pu défendre, dans le passé, des musiciens, des réalisateurs, des graphistes, autant je ne suis jamais parvenu à vendre mes films ou mes chansons. Si ces derniers ont pu rencontrer un certain succès, c’est bien malgré moi.

J’ai donc tout à apprendre en ce qui concerne la communication de ses propres œuvres. Après avoir constaté, une fois de plus sur le net, que tout était possible, je n’ai trouvé aucune recette miracle. Il faudra donc expérimenter.