Avec 7 nouvelles au compteur, j’entame le mois de mars avec un état d’esprit plutôt serein. Mais l’accélération de la crise lié au covid-19 va quelque peu, vous vous en doutez, perturber un peu tout cela !
Je débute le mois avec la rédaction du « Monastère » inspiré d’un projet de Web-série que je développe actuellement ( mais tranquillou bilou ) avec Bernard Robin aka Bernie. L’univers me titille tant que je décide de reprendre un de des aspects du projet. Écriture fluide et agréable, je m’éclate bien mais je rencontre quelque difficultés pour conclure. Certains d’entre vous ont bien noté cet aspect là de la nouvelle et je les en remercie car cela confirme, une fois de plus, que l’exercice de la nouvelle n’est pas des plus faciles.
J’enchaîne la semaine suivante avec « Aucun Dieu assez stupide ». Un tout autre registre ( quoiqu’assez proche de « Raymonde » ) plus théâtral et surtout beaucoup moins narratif dans l’écriture. J’avais envie d’un truc un peu choral sans beaucoup de description. L’idée était de parler des aléas de l’expérience humaine avec humour. Les dialogues furent un joyeux moment d’écriture, je ne regrette pas !
« De l’autre côté » fut bien plus laborieuse à rédiger. Je suis parti sur une idée qui aurait dû être développer sur un format plus long et j’ai dû ruser pour la ramener à une taille standard. J’ai galérer pour trouver le titre sans vendre la mèche. C’est la première fois que j’essaye autant de titre. Finalement, je trouve le titre et la couverture assez mauvais mais c’est ainsi. Cela ne peut toujours être parfait. C’est un peu le principe de ce projet !
Et bam, coronavirus oblige, début du confinement. Tous les ados sont rapatriés à la casa et le démarrage de la semaine est de haute volée. Entre organisation des cours, télétravail et ambiance anxiogène, je perds carrément le rythme et n’écris pas une ligne pendant trois jours. Voyant le temps filé et n’ayant aucune envie de trouver la moindre excuse ( même ce virus ), j’entame la rédaction, complètement à l’impro de « Beau Temps mais Orageux en Fin de Journée ». Je profite d’une écriture plutôt inspirée pour y rattacher quelques thématiques qui traînent dans un coin de mon cerveau depuis un moment. Et c’est là que je m’aperçois que je ne vais pas pouvoir livrer une nouvelle de taille standard. Je décide alors de la couper en deux et donc de la publier en deux fois. Bien m’en a pris car j’ai pu prendre le temps en deuxième semaine d’affiner un peu l’ensemble.
Moralité, et malgré les événements de ce fucking mois de mars, j’ai réussi à ne pas dévier du Projet et pourtant j’ai pas été loin de la cata. Si le rythme imposé par le confinement n’est pas des plus désagréables, il est tout de même perturbant et j’imagine qu’il doit en être ainsi pour la majorité.
En ce qui concerne la publication à proprement parler, pas de changements bien que j’estime qu’il serait nécessaire de prendre plus de temps pour la correction mais franchement c’est rude. Je garde ça pour le recueil.
Ceci dit, j’attaque le mois d’avril de manière posée. Le Projet Bradbury continue !
Photo de JR Korpa sur Unsplash