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Avec le déconfinement, il a fallu reprendre une vie un tant soit peu normale et je dois dire que cela m’a quelque peu perturbé en ce qui concerne l’écriture. Rien de dramatique, je vous rassure. Bien au contraire. Même si je n’ai pas eu beaucoup de temps, j’ai tout même réussi à peaufiner un peu plus mes nouvelles. Après quasiment six mois d’écriture non-stop, je suis heureux de constater que le métier commence à rentrer. Du moins, d’après vos retours ! Et je vous remercie d’ailleurs.

Alors au compteur de ce mois de Juin, quatre nouvelles, bien différentes les unes des autres et que j’ai adoré écrire (à l’exception de la dernière que j’ai dû rédiger en une seule journée et qui me laisse un arrière goût d’inachevé).

LES MOUCHES.

Alors que je partais sur une histoire se déroulant au moyen-âge ( probablement inspiré de la série Vikings que je regardais à ce moment-là ), je me suis retrouvé un soir avec un nuage de mouches au-dessus de ma tête. Je me suis donc mis à rédiger ce que je vivais à l’instant présent. c’est alors que j’ai décidé d’évoquer une personne, bien réel, qui répresente parfaitement le harcèlement au travail. Ni une, ni deux, j’ai mélangé la nuage de mouches que je venais de décrire avec une expérience professionnelle que j’ai vécue il y a quelques temps.

J’avoue que je me suis bien marrer à l’écrire et j’espère qu’il en a était de même pour celles et ceux qui l’ont lu !

LE SONGE D’UN MONDE

Changement radical avec ce récit. Depuis longtemps, deux nouvelles m’accompagnent pour des raisons aussi diverses que variées, il s’agit du « Songe d’un homme ridicule » de Dostoievski et d' »Azatoth » de HP Lovecraft. Alors quand j’ai commencé rédigé « Le songe d’un monde » je me suis retrouvé avec différentes images de ces deux nouvelles. J’ai décidé de me laisser bercer par mes souvenirs et j’ai laissé l’imagination guidé ma plume. Comme une sorte de poème.

Ce fut surtout l’occasion, et certains n’ont pas manqué de le remarquer, d’aborder enfin quelques thématiques que je trimballe depuis quasiment l’adolescence. Je compte bien d’ailleurs développer un peu tout ça dans un projet plus long, une fois le Bradbury terminé.

SEGMENT DE VIE APRES LA CHUTE

Bien que très différente de la précedente,  » Segment de vie après la chute » développe des thèmes similaires. J’ai choisi le format du journal pour relater le récit d’un confinement bien particulier. Pour ce récit, j’ai eu un peu plus de temps pour affiner l’ensemble et je n’en suis pas mécontent. Bien que, à l’instar de nombreux autres récits, celui-ci mériterait un développement.

En tout cas, de fil en aiguille, je ressens une meilleure agilité dans l’écriture et j’ai le sentiment d’entamer une véritable vitesse de croisière. De toute façon, il le faut, car il me reste autant de nouvelles à écrire que j’en ai écrite depuis début janvier !

ESCAMOTAGE

Après avoir retourné l’idée de cette nouvelle dans ma tête un certain nombre de fois, j’ai enfin pu trouver un cadre et les personnages pour véhiculer l’histoire. Sauf que la semaine fut épouvantable au niveau professionnel et je n’ai pas réussi à écrire une ligne avant le samedi matin ! ( veille de la publication !!! ).

Heureusement que l’histoire était plus ou moins calé dans ma tête car sinon j’aurai pas donner cher de ma peau ! En bref, j’ai réussi, in extrémis, à rédiger ce récit sans trop le dénaturer. Et pour une nouvelle écrite en une journée, je peux m’estimer heureux même s’il est évident qu’elle ne fera pas partie des meilleurs.

En route pour la suite

Nous voilà donc, à une nouvelle près, à la moitié de ce marathon littéraire et quoiqu’il advienne, je suis déjà très heureux d’être parvenu jusque là. Professionnellement, l’été est particulièrement intense et cela risque d’être un peu rock’n’roll en ce qui concerne l’écriture mais je ne lâcherai pas l’affaire !

 

Photo by Grianghraf on Unsplash