Après un été bien intense, j’ai pensé que la rentrée se ferait en douceur. Que nenni ! Le mois de septembre fut de nouveau bien rock’n roll ! Rentrée des classes sous haute surveillance, changement de boulot, temps pourri, ce fut particulièrement agité. Mais les nouvelles sont là !
Quatre pour ce mois de rentrée, environ 10 000 mots écrits, ce qui fait une petite moyenne d’écriture mais je n’ai pas pu, une fois de plus, y consacrer plus de temps ( faudrait que cela change ! )
Souvenez-vous, j’avais décidé fin août de scinder la nouvelle en deux. Et j’ai même failli rajouter une troisième partie et partir sur un développement qui n’avait plus rien à voir avec la concision de la nouvelle. « Warkawater » fut vraiment très agréable à écrire et à mesure que le récit prenait forme, j’avais envie d’en montrer plus. Donc en choississant de mettre un point presque final à ce dyptique, j’ai ressenti une vive frustration à devoir laisser les personnages et ce monde un peu en plan. Mais c’est la nature même de ce Projet de longue haleine. Je ne sais pas encore de quoi demain sera fait mais je me sens bien de revenir sur cette terre désolée de Warkawater.
WARKAWATER, 2ème partie.
Publié le 06 septembre 2020
3181 mots
Avec » La croisée des chemins » commence une série de nouvelles plutôt courtes ( 2000 mots environ chacune ) dû à la fois à mon manque de temps mais surtout à une meilleure maitrise ( enfin, je pense ) de l’écriture d’un court récit. C’est une nouvelle assez classique, notamment dans sa résolution mais une fois de plus, les mots ont coulé tout seul. Ce texte m’a été inspiré de mes lointaines lectures de Borges et de Vian. Certains y retrouveront probablement quelques références. Nous sommes plus proche du fantastique que de la science-fiction et je commence à m’interroger sur la pertinence de classer la littérature. Lorsque je dois choisir, sur smashwords notamment, la catégorie à laquelle appartient la nouvelle, je suis de plus en plus hésitant et je dois reconnaître que je trouve cela sans grand intérêt. Bref, ce n’est qu’un détail, l’important reste le texte.
LA CROISÉE DES CHEMINS
Publié le 13 septembre 2020
2254 mots
Contrairement à la précédente, » Une indifférence parfaite » fut un peu plus compliqué à écrire. Si l’idée de départ était claire dans ma tête, le dénouement ne l’était absolument pas. Ma référence immédiate pour le début du récit était « Le joueur d’échecs » de Zweig mais mon intention n’était pas de plagier la nouvelle de l’Autrichien. Je devais donc m’en décaler le plus possible même si la thématique reste assez proche. J’ai donc fait une pause de deux jours avant de reprendre le récit. J’ai repris un peu tout ce que j’avais écrit pour le faire correspondre au tableau que je souhaitais faire de cette société qui bascule dans le totalitarisme. Au final, même si j’ai bien conscience de ne pas réinventer la roue, je trouve que cela se tient pas trop mal et je pense que ça se lit assez bien.
UNE INDIFFÉRENCE PARFAITE
Publié le 20 septembre 2020
2003 mots
Pour cette dernière nouvelle de septembre, j’ai tenté de me mettre dans la peau d’un personnage peu recommandable car c’est un aspect de la narration que je n’ai pas du tout essayé. Et je dois dire que cela est assez perturbant. D’avoir à défendre les idées d’un personnage aux antipodes de ce que je suis est particulièrement troublant. Mais l’exercice est loin d’être vain et comme disait un célèbre réalisateur hollywoodien » Meilleur est le méchant, meilleur est le film ». En ce qui me concerne, cela reste une sorte de travail préparatoire et comme dirait l’autre, il y a du boulot sur la planche car je reste tout de même un poil dubitatif sur les qualités intrinsèques de mon récit.
CONFESSION
Publié le 27 septembre 2020
2184 mots
Dans l’ensemble, ces nouvelles plus courtes que d’habitude m’ont permis de tracer un nouveau sillon sur le disque de l’écriture. Cela reste encore des récits écrits un peu trop vite à mon goût mais je constate bien la différence entre mes écrits de janvier et ceux de septembre.
Il me reste 14 nouvelles à écrire avant d’arriver au terme du Projet Bradbury. Quasi une dernière ligne droite. Il ne faut pas faillir !
Image : d’après une photo libre de droits de JR Korpa